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Aide d'urgence Covid-19 à l'accueil de l'enfance : revirement de situation possible

Alors que le Conseil des Etats avait rejeté durant la session d'automne une motion déposée par sa Commission de la science, de l’éducation et de la culture, la CESC-E a décidé le 9 novembre 2020 de recommander l'adoption d'une motion de son homologue du Conseil national. Le défi consiste à attribuer une aide financière d'urgence à l'offre publique de l'accueil de l'enfance, en complément à l'offre privée. Si pro enfance s'est déjà manifestée en ce sens lors de la première vague Covid-19, l'association estime que des nouveaux enjeux doivent aussi être pris aux sérieux.

La motion "Reconsidérer la mise en oeuvre de l'ordonnance Covid-19 accueil extrafamilial pour enfants du 20 mai 2020", adoptée par le Conseil national le 15 septembre 2020, demande au Conseil fédéral une mise en oeuvre plus souple et d'admettre les structures bénéficiant de subventions cantonales ou communales, voire exploitées par des pouvoirs publics afin de ne pas exclure du dispositif retenu les cantons latins. La CSEC-E a souhaité reconsidérer en deuxième instance un soutien à l'offre publique, en recommandant l'adoption de la motion son homologue du Conseil national.

pro enfance salue ce nouveau rebondissement. Toutefois, afin que le rôle systémique de l'accueil de l'enfance enfance puisse être reconnu en cette période de pandémie, l'association invite les autorités à considérer la complexité de la situation :

  • L'abrogation le 16 septembre 2020 de l'ordonnance du 20 mai ne doit pas constituer un frein pour soutenir le secteur d'activité en période de Covid-19.
  • L'ensemble des offres d'accueil de l'enfance sont à considérer, y compris les prestations à horaires restreints, et même si in fine les offres privées subventionnées ont pu bénéficier du Crédit d'urgence de 65 millions dans le cadre de l'ordonnance du 20 mai.
  • De nouvelles mesures sont à mettre en place tenant compte de l'accélération de la pandémie. Les absences croissantes pour cause de maladie ou de mise en quarantaine renforcent les pressions sur le personnel et les directions, fragilise le maintien de l'ouverture des structures faute de collaborateurs et collaboratrices en suffisance avec des conséquences qui se répercutent aussi sur les familles.
  • La prise en considération des besoins et des intérêts des enfants est aussi à observer.

Plus d'information sur la motion de la CSEC-E (20.3912) déposée le 26.06.2020

Plus d'information sur la motion de la CSEC-N (20.3917) déposée le 02.07.2020

Voir la prise de position de pro enfance diffusée le 29.05.2020