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Travail de mémoire qui met en perspective le métier d’éducatrice avec des questions de genre

Le travail de mémoire « Educatrice de la petite enfance. Un métier féminin en perte de reconnaissance » (Michela Bovolenta - mars 2007) souligne que tout le monde, notamment au niveau politique, reconnaît l’égalité des sexes. Des mesures sont prises et mises en avant, comme la promotion des femmes aux postes de cadre. Une telle mesure est certes positive. Mais elle a surtout un avantage : elle ne remet pas en cause l’ordre établi.

Appliquer réellement le principe de l’égalité en ce qui concerne la prise en charge du travail domestique impliquerait au contraire de remettre en cause en profondeur l’organisation capitaliste du travail. Prises au piège des mesures réalistes et réalisables à court terme, désireuses d’avoir des résultats concrets, les femmes ne seraient-elles pas en train de renoncer au potentiel subversif du féminisme qui en refusant la division sexuelle du travail et le patriarcat remet de fait en cause les bases mêmes du système d’exploitation capitaliste ? Car, dans le système actuel, comme le dit Hochshild lorsqu’elle présente la réalité des femmes des pays du Sud qui quittent leurs enfants pour venir garder ceux des pays du Nord dont les mères travaillent professionnellement : « Au bout du compte, les femmes des pays riches comme celles des pays pauvres sont des actrices de second rôle dans le grand jeu économique dont elles n’ont pas défini les règles. » (Hochschild, 2004 : 64).

Lire le travail de mémoire « Educatrice de la petite enfance. Un métier féminin en perte de reconnaissance » (Michela Bovolenta - mars 2007)